O'TOOLE: Freedom of expression a founding principle of Canada

Nov 13, 2020 

Here in Canada, freedom of expression is a pillar of our democracy. It sits among the values ​​we hold dearest; one we simply cannot negotiate.

This principle is expressly guaranteed by the Canadian Charter of Rights and Freedoms. Introduced by Prime Minister Pierre Elliott Trudeau, the Charter gives every Canadian the right to be informed, to testify, to organize, to campaign, to stand for election and, also, the right to offend others through words and actions; as long as they are not criminal in nature.

Regrettably, in the wake of the recent Islamist attacks in France, killings committed as acts of revenge for our freedoms, Prime Minister Justin Trudeau insisted he did not believe in free speech if it could be used to offend someone.

To be frank, these words are unworthy of a Canadian prime minister. They once again show Trudeau bowing to ideological Twitter mobs rather than standing up for a founding principle of our country.

Let’s be clear: no dogma, whether political or religious, is immune from criticism. As my colleague Gerard Deltell put it so well in the House of Commons, “Freedom of expression does not exist only when it suits us … It must exist especially when it does not suit our business.” And I will go further: tolerance, which truly defines our country, should not be a one-way street.

Over the past few decades, our courts have delivered landmark judgments on freedom of expression. These decisions make it clear the criticism of an ideology or a religion, especially if done with humour, is not only permitted but protected. Indeed, fortunately for the vitality of our public debates, no one has a right to not be offended. This is the very essence of democracy. If Trudeau wants to limit our freedom of expression, he must say so clearly in an election and let the people decide.

This Remembrance Week, we honour the sacrifice of our veterans who gave up so much so that we may live in a country where all are free to express their views. A free society where criticism is accepted, and debates can be held. It is deplorable then that Trudeau refused to stand alongside our French allies in the fight against censorship even as we honour the memory of Canadians who fell in battle to free France from dictatorship.

Ever the grand preacher of virtue, Trudeau preferred to teach us a lesson and lament our “close-mindedness.”

But let’s not be fooled. We are one of the most open, welcoming and tolerant societies in the world. A country where everyone has the right to speak, as shocking as this may be for some.

I say this with conviction and pride: whether it’s debates at home or human rights abroad, an O’Toole government will always stand up for freedom of expression.

It is foundational to who we are as Canadians.

Nov 13, 2020 

https://torontosun.com/opinion/columnists/opinion-freedom-of-expression-a-founding-principle-of-canada

 

 

Mardi, 13 novembre 2020  

https://www.journaldequebec.com/2020/11/10/liberte-dexpression--un-principe-fondateur-de-notre-pays

Chez nous, au Canada, la liberté d’expression constitue un pilier de notre démocratie. Elle trône parmi les valeurs qui nous sont les plus chères et qu’on ne peut tout simplement pas négocier.  

Ce principe est expressément garanti par l’article 2b de la Charte canadienne des droits et libertés. La Charte, votée par le premier ministre Pierre Elliott Trudeau, confère à tout Canadien le droit, entre autres, de s’informer, de témoigner, de s’organiser, de militer, de se présenter à une élection, et aussi, le droit d’offenser autrui par le biais de ses paroles, faits et gestes (tant que ce ne soit pas de nature criminelle). 

Pourtant, suite aux récents attentats islamistes en France, attentats qui visaient expressément à se venger de notre liberté, le premier ministre Justin Trudeau a jugé bon d’insister sur le fait qu’il ne croyait pas en la liberté d’expression si elle pouvait être utilisée pour offenser quelqu’un. 

Pour être franc, ces propos sont indignes d’un premier ministre canadien. Ils montrent, encore une fois, que M. Trudeau préfère plier devant des lobbies idéologiques plutôt que de se tenir debout pour un principe fondateur de notre pays. 

Disons-nous les vraies affaires: aucun dogme, qu’il soit politique ou religieux, n’est à l’abri de la critique. Comme mon collègue Gérard Deltell l’a si bien dit à la Chambre des communes, «la liberté d’expression n’existe pas seulement quand ça fait notre affaire [...]. Ça doit exister surtout quand ça ne fait pas notre affaire». Et je dirais même plus, la tolérance, qui définit si bien notre pays, ne doit pas être exercée qu’à sens unique. 

Au cours des dernières décennies, nos tribunaux ont porté des jugements phares concernant la liberté d’expression. En vertu de cette jurisprudence, il est clair que la critique, humoristique de surcroît, d’une idéologie ou d’une religion est permise et protégée. Ce sont des jugements importants qui assurent la vitalité de notre sphère publique. Si M. Trudeau souhaite limiter notre liberté d’expression, il doit le dire de manière claire dans le cadre d’une élection, et laisser la population en décider. 

En cette semaine du Souvenir, nous honorons nos anciens combattants qui ont tant sacrifié pour que nous puissions vivre dans un pays où tous peuvent exprimer leur point de vue. Une société libre où les critiques sont acceptées. Il est déplorable que M. Trudeau ait refusé de se tenir côte à côte avec nos alliés français dans la lutte contre l’obscurantisme, alors même que nous honorons le souvenir de Canadiens morts au combat pour libérer la France de la dictature. 

En grand apôtre du bien dont il aime tant projeter l’image, le premier ministre Trudeau a plutôt décidé de nous faire encore une fois la leçon. 

Mais ne nous laissons pas berner. Nous sommes un pays ouvert, accueillant et tolérant. Un pays où tous ont le droit à la parole, aussi choquante soit-elle pour certains. 

Je le dis sans ambiguïté: des débats de société chez nous aux droits de la personne à l’international, un gouvernement O’Toole se tiendra toujours debout pour la liberté d’expression.

Il en va de notre fierté comme Canadiens.